AIMÉ GRAVELINES
Projet devenu filmique apres avoir realisée pendant des années des personnages fictif sortant de notre réalitée.
Une nymphes c'est décollée de son arbres pour venir danser avec son apparence.
https://www.youtube.com/watch?v=58V17cSTiP4&feature=youtu.be
Tel des esprits naviguant au gré de l’évolution, ces êtres qui nous ressemblent, nous scrutent, silencieux dévoilant des secrets bien mystérieux. La pratique du collage m’a permis d’envisager une multitude d’univers et grâce aux différences que ce médium m’apporte, j’ai commencée à imaginer des personnalités irréelles et pourtant qui nous ressemblent . Mais il n'y a pas qu’un seul message et à travers ces silhouettes dérangeantes, nous pouvons rencontrer des problématiques tel que l’individu, le gaspillage et son environnement mais également l’individu et son apparence en société.
Je me suis donc amuser à inventer de nouvelle divinité, des êtres perdus entre fiction et réalité cherchant leur place auprès de la folie quotidienne qui anime nos actions. Peu rassurant, ils se baladent figés sur les troncs qui veulent bien de leur présence, comme absorbés par l’environnement, ils deviennent une entité à part entière et cloutés à leurs arbres ils n’en deviennent que plus mystique.Tels des fantômes figés dans notre réalité ils attendent qu’on les regarde, ils attendent une réaction, ils espèrent bousculer les sens, créer des émotions dans nos cœurs lasse de tout connaître.
La création artistique m'amène à penser en histoire, à chercher le féerique dans nos vies millimétrées d’informations. Je cherche donc le moyen, grâce aux données actuelles, d’inventer un univers perdu entre plusieurs revendications. Mais ces créations sont avant tout pour moi le moyen de créer une fuite sociale face à ce quotidien qui ne nous offre que peu de possibilité imaginative.
Ces nymphes viennent directement de cette consommation à outrance , elles pourraient être le reflet de nos futures populations qui ont perdus tout intérêt pour la simplicité. À chercher la perfection, ces esprits sont devenus originels et leur rictus troublant sont les résultats d’une mutation constante de nos sensations. Ces visages qui semblent pourtant parfaits et sans surprise n’en cachent pas moins des failles de comportement et partagés entre amour et haine, envie et dégoût ils nous regardent sans même nous voir. Les vêtements me sont offert chaque jour dans les balades faites dans la capital il est donc également intéressant d’interroger cette vision de la mode, ce rejet du passé qui redeviendra automatiquement en vogue suivant les envies de nos dirigeants.
Il serait donc question d’interroger notre environnement, ces espaces verts que nous utilisons que pour nous divertir. La plupart du temps les grand espaces verts sont source d’apaisement dans nos esprits fatigués de tant de ciment et d’obligation urbaine et pourtant il est peu probable, que les Hommes d’antan était apaisé dans l’obscurité troublante de la végétation asphyxiante.
C'est à partir de son détachement à la nature que l’individu a changé sa vision des choses .Maîtrisée, contrôlée, réinventée, la nature qui était sacrée est devenue à présent futile, plastifiée et sans surprise.Mais il est avant tout question d’amusement de curiosité de recherche de plaisir a caresser ces peaux végétales pour s’enfuir de nos agglomérations de nos obligations sans cesse renouvelées pour accéder a la magie de la création.
Venez vous perdre dans ces espaces dit vert, prenez le temps de respirer les feuilles, de regarder l’imprévisible, de goûter à la déconnexion de nos obligations, de toucher ce que nous avons oublier de respecter. Reconnectez- vous à la nature et à ses charmes spontanées, non pas pour l’étudier mais bien plus pour vivre en harmonie avec elle.